En raison de l'évolution constante de l'actualité autour du covid-19, le texte initial de cette pétition s'est vu rapidement dépassé par les événements. Son message principal demeure néanmoins : l'urgence écologique doit être considérée parmi les toutes premières priorités par notre pays. Au même titre que le covid-19, l'urgence écologique est une menace existentielle qui se renforce tant qu'elle n'est pas anticipée et traitée par le Gouvernement fédéral belge. L'urgence écologique requiert elle aussi une mobilisation générale. Après le coronavirus, l’urgence écologique doit donc être la première priorité du Gouvernement Wilmes II durant les 6 prochains mois. La relance économique nécessaire devra être soutenable et juste pour traiter à la fois le choc social et économique causé par la pandémie et anticiper et prévenir la crise écologique à venir. A défaut, notre Etat faillirait gravement à sa mission.

L’urgence écologique

Première priorité d’un Gouvernement fédéral de plein exercice

La Belgique n’est pas prête pour affronter la plus grande menace existentielle de son histoire.

Nos vies sont donc en péril.

Alors que nous, citoyen.e.s belges, attendons depuis des mois qu’un Gouvernement fédéral de plein exercice prenne ses fonctions, nombre de scénarios abracadabrants de formation d’une majorité circulent. Alors que l’Union européenne et nos voisins avancent, lentement certes mais avancent, en matière de climat, d’énergie, de mobilité, de logement et de biodiversité, notre pays, lui, sombre dans l’inertie fédérale.

Cette inertie constitue envers nous, les citoyen.ne.s, un préjudice inacceptable. La trajectoire actuelle de notre société mène à la destruction de nos conditions d’existence. Or l’Etat incarne la puissance publique et a pour fonction suprême d’assurer la sécurité de chacun d’entre nous, afin de préserver l’existence de la communauté Belgique. Il faillit donc actuellement gravement à sa mission.

La transition nécessaire pour assurer notre survie collective est d’une ampleur systémique qui nécessite la mobilisation de tou.te.s. De nombreuses parties prenantes de la société belge l’ont compris, et ont démontré leur volonté d’adhérer et de contribuer à cette transition. Il est plus que temps maintenant pour ceux qui gouvernent l’Etat, dans toutes les entités fédérées, de penser, de parler et d’agir avec détermination.

Parce que la transition le nécessite, nous exigeons de l’État et des entités fédérées, en tant que citoyen.ne.s belges :

  1. Le respect plein et entier de notre droit constitutionnel à la vie et à une existence digne ;
  2. un Gouvernement Fédéral de plein exercice dont le Premier ministre incarne personnellement l’urgence écologique et dont l’ensemble des ministres répondent de la transition dans leurs compétences ;
  3. un Gouvernement et un Parlement qui déclarent conjointement et par un acte officiel l’urgence écologique ;
  4. une modification de la Constitution pour y inscrire explicitement le droit à la vie des humains et non humains, opposable par chacun.e aux tiers, y compris aux entreprises ;
  5. une loi fédérale spéciale qui priorise toutes les ressources budgétaires, humaines, infra-structurelles et informationnelles de l’État en faveur de de la transition ;
  6. un plan national de transition effectif, démocratique et juste, qui mobilise toutes les ressources du pays et de la population, en utilisant à pleine puissance les leviers fiscaux et réglementaires, comme la taxe carbone, la taxe kérosène, l’interdiction de la voiture de société, l’interdiction de la déforestation, le stop béton, etc. ;
  7. l’interdiction immédiate de l’investissement de l’État, alimenté par l’impôt des citoyen.ne.s, et des banques, alimentées par nos économies, dans des projets économiques qui augmentent les émissions de gaz à effet de serre comme les infrastructures aéroportuaires, routières, portuaires, pétrochimiques ;

Le formulaire pour signer la Pétition

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